.... Oui, d'autres moins connues que certaines comme l'Alsace, la Bretagne, la Provence, le Pays Basque, tous périphériques et près des frontières, d'autres ont pris à cœur de préserver leur passé, base de l'avenir. Sinon, celui-ci ne repose sur.... rien. Et là, je repense à une maison d'édition qui a pris cette tâche à bras le corps.

Elle est née d'un mouvement qui a une bonne cinquantaine d'années, quand des jeunes du département des Deux-Sèvres ont pris la peine d'aller chez les anciens, pour leur demander ce qu'ils avaient connu de toutes les façons possibles.

Justement, les Deux-Sèvres, qui connaît, à part le fait de devoir les traverser via l'autoroute ? Pourtant, il y a maintenant une cinquantaine d'années, des clients garagistes riaient (d'autres moins), parce que c'est vers ce coin que très souvent les moteurs trop sollicités par des Parisiens pressés étaient "serrés", et que nos clients devaient aller les remorquer pour remettre les machines en état. Oh non, eux ne se plaignaient pas, mais les autres.....

Donc, ces jeunes bénévoles à force accumulèrent une très grande documentation très diverse. La première résultante de ce travail fut un très grand (oui, vraiment) travail collectif qui fut appelé « La Geste Paysanne », une fresque jouée, orchestrée en plein air. J'ai eu l'occasion de connaître et apprécier quelques-uns des acteurs de cet opéra en plein air, au bord de l'eau.

En découlèrent quelques disques hélas trop peu connus, car ils apportaient, via rappelons-le uniquement des bénévoles, un fonds de chants et danses dont il est dit maintes fois que Louis XIV l'appréciait, en particulier via des chants de Noël dont les Provençaux, enfin français, reprirent la tradition (ne serait-ce que par les santons).

Aujourd'hui, sans conteste, c'est la maison d'édition GESTE EDITION ™ qui porte le fardeau de la conservation de ce patrimoine unique (ils sont tous uniques), donc fragile. Cela est fait de mille détails, tel cet "Amiral Cardinaud" (ma mère avait le même nom de jeune fille) qui avait eu l'idée de faire promener les touristes dans les canaux et conches du Marais Poitevin, ou cet ami d'enfance, avec qui j'avais fait d'interminables parties de cache-cache dans l'immense jardin d'un vieille voisine, et qui aujourd'hui a pris le manteau du conteur.

Bon sang, quand je me rappelle avoir chanté en compagnie entre autres du batteur de la dernière séquence de la saga "Geste paysanne", je me sens avoir le cœur battre à l'unisson avec un Pays.....

https://www.lemonde.fr/archives/article/1976/08/10/a-verruyes-deux-sevres-tous-ces-gestes-que-le-paysan-n-a-pas-oublies_3124962_1819218.html

C'est dans la même lignée qu'en 1976, nous avions organisé à Sanxay, dans l'amphithéâtre romain, une série de concerts dont l'un précisément était des Pibolous, ces chanteurs et musiciens de près de La Mothe Saint Héray, qui s'appliquaient à perpétuer des musiques venues du fond des âges. Je n'étais que le preneur de son. Hélas, je n'ai plus les bandes qui ne m'appartenaient pas.

Toute "publicité" envers le site de la maison d'édition ne saurait être que fortuite et gratuite.

 Bonjour !

Dans l'art, il y a aussi l'art du conteur, comme Alphonse Daudet.

J'en ai connu un, il y a une cinquantaine d'années déjà. C'était un poète patoisant. Il avait rassemblé des petites histoires et ses chansons dans un livre qui fut d'ailleurs préfacé par Léon Zitrone. Mais tout n'y est pas. Je me souviens avoir lu l'un de ses billets malicieux il y a quelque 60 ans au moins. Il n'est pas dans le livre. A mon tour j'ai tenté de le relater dans le patois local, qui n'est plus guère usité, et qui dans les années 30 avait fait le succès à Paris de notre conteur, dans des cabarets comme le Caveau de la République ou le Lapin Agile.

On se lance ?

La quioche de Saint Maxire

O l'est bé doumaghe, dans le livre « Histouères et chantuseries » de nout' gars Yves Rabault o l'a pouêt été ajhouté, o l'était un de thié trucs que lé ghens de la ville appeliant ine “chronique”.

I ô z'avais vu o l'a pus de soixante ans su le Courrier de l'Ouest, thiau jhournal qu'existe core et qui cause de nout' vie “de province” avec l'air pincé dau ghens d'la ville qui causant dau pésans.

O l'a ben dau temps asteur, o l'était les ghens de Saint Maxire qui causiant, qui causiant passsque la quioche était félaïe, et que thieuqu'zins veliant la chhangeas, pis les aut' nan passque fallait sourtir les sous, et thieu les pésans, l'aimant pouê, mais alors pouê !

Nout'ami Yves avait causé de la polémique su nout'jhournal, en vers passqu'o l'était in gars doué ! Bé dame : l'avait monté à Paris, l'avait récité ou chanté ses écrits dans les “cabarets” avour que le causait, coum le Caveau de la République ou le Lapin à Gil, dau “lieux de perdition” * coum les “gens bien” (les pires) disiant avec un air, mais un air !

O l'est pus tard que nout'Yves a r'venu cheu nous, et s'est penché su' nout' vie de pésans ! O l'est coum thieu qu'in jhour avec les copains dau CPCN y aviant été conviés à boere le jhaunet dans la thieusine d'Yves, à Marigny.

Là-dessus, qui qu'a su le devenir de la Quioche ? Quand on traverse Saint Maxire, dau vagues on' n'a pas.

Il faut dire que depuis, ce sont carrément les édifices religieux qui sont supprimés, alors que la loi de décembre 1905 avait bien précisé que le gros-œuvre extérieur des bâtiments religieux antérieurs à la date de la loi était entretenu par les pouvoirs publics.

Si certains mots échappent, il existe un vrai dictionnaire poitevin-saintongeais/français (et l'inverse), il a été créé chez Geste-Édition à La Crèche. Il fait 764 pages.

... pour mettre en valeur Niort et ses environs immédiats. Fabrication maison du Prestigieux Studio du Poitou.....

https://m.youtube.com/channel/UCPIno8FzefivnUB7WHhPSsw

Prochaine étape : ce sera à l'occasion de Halloween sans doute.

Le studio s'est renforcé en matériel :

2 cameras normales

2 GoPro

2 appareils photo (1 reflex et un hybride plein format)

1 drone

et tous les accessoires (écran vert, pied stabilisé, éclairages.....) et logiciels.

Rappel : le site, c'est là.

https://xavier-cousin.fr/

Rade (n.m.)

Café, bistrot (argot)

(vu sur Reverso)

Ce rade, garanti conforme aux règles de la modération éthylique, accueille tous ceux qui veulent discuter d'art, sans limites autres que celles de la bienséance.

Bienvenue à tous !

bab

(source du bandeau : un fragment d'un tableau de mon fils)